Le chocolat à la graisse de je ne sais quoi,
N'a plus le même goût qu'autrefois,
Le poisson polisson polisson,
Se grille même avec des frissons.
La salade flétrie a des feuilles empoisonnées,
Que la manger on préfère la virer,
Pour mieux papillonner les aliments sont aromatisés,
Par des parfums mal contrôlés.
Les légumes sont arrosés par les avions,
Qui déversent leur pollution,
Hier la tour Eiffel se voilait d'un nuage,
De particules qui effaçaient son image.
La baguette si populaire est une barre de fil de fer,
Pour durer une demi-journée on préfère la soustraire,
Les fromages odorants et coulants,
Font parfois fuir les passants.
Ma salade alimentaire se résume,
À trois fois rien dans une plume,
On mangerait un billet ce serait presque mieux,
Que d'acheter de la merde sur les marchés de Beaulieu.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 15/03/2014
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