La tête qui tourne à l'endroit et à l'envers du temps,
Pour s'immobiliser quelques instants,
L'euphorie où la tristesse s'harmonise,
Un peu comme les inondations de la Tamise.
Je reproche à cette vie le manque de cœur,
Car j'aspire l'imaginaire de tout un bonheur,
La nourriture maintenant n'a plus de saveur,
Même très éclatante dans les couleurs.
Ecouter le silence est une larme de cristal,
Où les murs qui craquent sur un soleil pâle,
Sont des notes de symphonie du moment,
Pour m'écarter de ce monde incohérent.
La radio la télé toujours les mêmes rengaines,
Retrouver le monde de Cloclo où il n'y avait pas de haine,
Il est difficile de se filtrer dans une vie de jalousie,
Où l'argent veut inonder le pays.
Tournicoti tournicoton,
Ma tête parfois à l'envers des horizons,
Tant que le cœur bat il faut toujours aller là-bas,
Là-bas, où, c'est qui ou c'est quoi.
Écrit par lisezmoi
De même qu'il faut de la souffrance pour connaître le bonheur, il faut de la prose pour qu'il y ait poésie.Edgar Morin
Catégorie : Divers
Publié le 16/02/2014
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"Ecouter le silence est une larme de cristal" Voilà bien un vers ciselé comme un cristal étincelant ! Quant au "monde de Cloclo où il n'y avait pas de haine" c'est assurément enjoliver les choses. Cloclo lui-même était connu pour être un personnage ambigu avec ses contradictions et son caractère perfectionniste insupportable. Et la vie, de ce temps là, n'était pas forcément mieux qu'aujourd'hui. Un beau poème tout de même, qui vaut le détour. |
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Marouette |
Absolument magnifique, un texte à la quête du "vrai", j'aime | |
coehlo |