Dis-moi
Dis-moi que dans ton cœur, le désert n'a pas tout envahi.
Tes envies d'ailleurs, de liberté, les as-tu ensevelies ?
Souviens-toi quand tu me disais : « rien n'est jamais fini ».
Et que tu repartais, vaillant, sur les chemins de ta vie.
Maintenant, que ton esprit s'assèche et se fissure sous ton soleil gris,
Que tu l'attises, le désires et l'appelles douce mélancolie.
Dis-moi, reviendras-tu de tes voyages au bout de la nuit ?
Dis-moi que dans ton existence, l'hiver n'a pas tout submergé.
Les cerisiers en fleurs, quand sous leur ombre, tu écrivais.
L'océan, qui de ses vagues salées, te faisait chavirer l'été.
Ces grands ciels étoilés sous lesquels, serein, tu t'abritais.
Ces filles aux corps sculptés que tes mains graciles caressaient.
Nos mots murmurés, nos écrits partagés, notre amitié.
Dis-moi que, malgré le froid qui t'enlace, tu n'as rien oublié.
Dis-moi qu'encore,
tu vis…;
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de liberta au hasard |
Annonces Google |