¤ les oiseaux et les idées
Voici le jour, un oiseau se lève pour s'envoler.
Marchant et pesant encore, il regarde alentours, songeant où aller
Bel oiseau, belle idée, le soleil te réchauffe, tu vas t'envoler. C'est le jour, le nouvel éveil, pour toutes sortes de plumes et d'ailes.
Tu parcoures les vallées, bel oiseau, tu nous fais rêver. Et quelques fois tu dois bien marcher, dessus les arbres te poser.
Comme font les oiseaux, dans la forêt allons nous reposer, du bruissement des arbres soyons coutumiers. Ici les idées se veulent charmer, comme les oiseaux viennent se fondre dans les beaux arbres diaprés ! Elles viennent nous parler, comme l'oiseau vient chanter.
Quand vient une idée, cherche des yeux le passereau qui près de toi s'est posé ! Cherche-le sans trop t'agiter, il pourrait s'envoler.
Dans la forêt j'aime à promener, il faut bon par ici se reposer. On y trouve bien des choses et des idées, et un jour j'y ramassais une clef.
- Holà ! disais-je, dans la forêt, qui porte une clef ? Ici nul besoin de clé, dans la forêt il n'est de chasse gardée ! Et à ces mots un oiseau s'est approché.
Enfin te voilà, belle oiseau, belle idée. Veux-tu nous conter tes voyages parmi mers et vallées ? Apporte paysages à notre journée ! et fais-nous bonne et douce soirée.
Et dis-moi, bel oiseau, belle idée, pourquoi ces prudences pour nous approcher ? Comme les chattes faut-il mériter de te caresser ?
- Oh, tu as bien deviné, je cèle mes beautés, facilement ne me laisse approcher. Si en ma prudence il est de la crainte, c'est qu'un jour les poètes j'ai rencontré.
Autrefois vivaient en communauté les femmes et les hommes, les oiseaux et les idées. Et malheur ! Un jour les poètes sont arrivés.
Ah, ces poètes, ils ne veulent les choses mûres et bien éveillées. Il ne peuvent attendre le dîner, avec les amis s'asseoir et manger, après une bonne journée.
Quand vient le jour, le nouvel éveil des oiseaux et des idées, les poètes me veulent attraper ! quelles bêtes enragées !
Bien avant l'heure s'envole oiseau l'effarouché, comme le font les idées. Nous allons toujours bien accompagnés, prenez garde de nous effrayer.
Le prudence, poètes m'y ont forcé, veuillez pardonner ma crainte d'être approchée. Il suffit de patienter la journée, tenant chaud à quelques idées pour bien s'en occuper.
Pour commencer toutes choses se veulent ménager, il faut mériter la folle danse qu'elle vont accompagner.
Au matin le mieux à faire est jouer et chanter...Bel oiseau, belle idée, nous sommes proches parents, tu l'as deviné !
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