Que devrais-je dire, de mes rires et pleurs,
Quand l'air que je respire, est pollué de guerre ;
Et que par milliers, les gens bravent les mers
Echouent dans leurs esquifs, à crier le bonheur ?
Aurais-je su porter, cette triste euphorie,
Su fendre la mer, et quitter ma naissance,
Prendre les armes et dans l'adolescence
Verser sang par balles, planter le pilori ?
Je ne peux d'où je suis que semer l'allégresse
Et poser mes doigts verts, sur les sages personnes.
Entendre, écouter, les maux qui emprisonnent
Et soigner par mes mots les chagrins et tristesses
Il est alors ici, jardin de ma joie
Quand l'air que je respire, est pollué de guerre ;
Et que par milliers, les gens bravent les mers.
Soigner ceux que je peux, ma main contre leurs doigts
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Social
Publié le 12/03/2023
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le bonheur ça n'existe pas ce sont des visages voyages que l'on a cru voir rayonner puis qui s'éteignent à l'usage peut-être faute d'allumer |
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kassandra |
Bonsoir, Peut-on être heureux quand d'autres souffrent autant ? Sans doute et fort heureusement. :-) |
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Charlie |
Un questionnement universel, une amicale main tendue ... Votre poème est riche d'humanité et sa construction est des plus pertinentes, le dernier quatrain reprenant avec adresse et profondeur plusieurs mots et images du premier. |
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Ombrefeuille |
Bonsoir, Beau et Poignant .. Etre là pour des Etres est Geste Enorme .. même si à Côté, On ne peut TOUT sauver .. :) LyS .. |
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Lys-Clea |