Premier souffle à l'automne, et me voilà jeté
Dans les bras de la vie, faisant pleurer les arbres.
A peine né déjà, pleurs inondant le marbre ;
Grand-Père à l'orient, car Dieu t'a rappelé.
L'air de l'hiver me brûle à chaque inspiration.
Je rampe, je marche, je cours, saisis mes rêves!
Je t'y ai trouvé, amour, t'ai perdu, sans trêve.
J'expire ta mémoire et mon aliénation.
Le vent de mon printemps m'est un feu de douceur.
Libéré de l'entrave des froides saisons.
Mon cœur est une pierre ébréchée de raison,
À polir comme l'église d'un Bâtisseur.
Les tourbillons d'été où les couleurs se mêlent,
Me permettront peut-être de tailler encore
Le roc de mon être ; passer du plomb à l'or
Et définir enfin la beauté fraternelle !
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Pensée
Publié le 13/04/2023
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Commentaires
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Posté le 13/04/2023 à 18:27:38
Bonsoir, Magnifique !! Merci de ce Beau Partage ! Force dans ces Vers .. LyS .. |
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Lys-Clea |