Un an sais-tu déjà? Que je sentais ces coups.
Ils ont rythmé mon pas, cette marche du mort
Et même dormant, le poing frappait encore
De toute sa puissance, puisée dans le dégoût.
Je compris bien vite que ce coup était mien.
C'est mon cœur asphyxié qui paraissait s'enfuir,
Aveuglé du chagrin qui ne semblait finir
D'avoir vu fuir si loin ce qu'il prit en dessein.
Dans toutes ces fugues, j'ai résigné mon âme
A gouter les plaisirs, ces ersatzs d'amour
Mais mes lèvres sur les leurs, mon cœur trop lourd
Cherchait les siennes en vain cachées en filigrane.
Je vis au fond de toi la fin de ma douleur.
Retourné au calme, mon cœur interrompit
La valse lancinante, du passé, du dépit
Pour me permettre enfin de goûter au bonheur.
Je n'écrirai pas seul la suite du récit.
Je tends alors ma plume à ta main qui habile,
Saura conter aussi la trace indélébile,
De tes yeux dans les miens, de ce cœur qui revit!
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Amour
Publié le 18/10/2010
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Superbe! beau moment de lecture! Hysard |
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hysard |
joli, métaphorique et surprenant: belle association. Je ne suis pas sûr d'en comprendre les sens, je ne suis même pas sûr qu'il ait plusieurs sens. Pourrais-tu nous en dire plus (si tu as le temps)? Merci à toi en tout cas. | |
fragmentdelune |
J'ai vécu une histoire douloureuse il y a de ça un an maintenant avec quelqu'un qui est parti...parti de l'autre côté de l'océan atlantique. J'ai voulu oublier, essayer de retrouver la sérénité telle que je l'avais connu. Mais l'idée c'est que partout je le voyais, le sentais. J'aspire maintenant à arrêter la torture que m'inflige mon coeur quand il pense à lui...voilà vous savez tout | |
les-fugitifs |