Il vint un soir, au crépuscule de l'hiver
Où le poète errant, arpentait une rue.
Des pavés hostiles aux formes incongrues
Faisaient des pas branlant une chute sévère.
Au sommet de l'Olympe brillait une enseigne
Aux contours abimés, flanquée de sept couleurs
Mais le poète chuteur pétrit dans sa douleur
Craignait de succomber avant qu'il ne l'atteigne.
Il entreprit pourtant cette folle ascension.
La marche était peu assurée voire titubante.
Mais au bout de son effort, les jambes tremblantes,
Il était à l'enseigne et ses scintillations.
Heureux de tout cela, le poète écoutait.
Les rires et les cris fusaient de toute part.
Il vit derrière la vitre, accoudés au bar,
Quelques âmes blessées que l'alcool guérissait.
Il pousse alors, main tremblante la lourde porte
Qui dévoile à sa vue la beauté du moment
Les cris et les rires sont devenus des chants
Et à une table un regard qui le transporte.
Le crépuscule de l'hiver, la montée, la douleur,
Ne sont plus rien au poète face à ses yeux.
Nulle ivresse ne sert à son sourire heureux,
Qui dévoile en un trait la courbe du bonheur.
Écrit par les-fugitifs
"Je suis prêt à crier à la face du monde" Fédor Dostoïevski
Catégorie : Amour
Publié le 20/03/2023
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J’aime beaucoup ma lecture ! Merci et bravo pour le rythme et le suspens de cette ascension poétique ! |
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Yuba |
Bonsoir, Dieu que c'est beau . ! Je pose en Favori ! J'aime beaucoup cette Ascension qui nous mène comme ce Poète vers Le Regard qui ouvre un Horizon Arc-en-Ciel ! BRAVO, Bravo pour ce Texte !! .. LyS .. |
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Lys-Clea |