L'instant, aussi infime soit-il... aime le,
le moment, aussi petit soit-il... Vie le,
car ton cœur, aussi fort soit-il, meurt peu à peu,
et ton bonheur finit toujours par s'éteindre à petit feu.

Ce souvenir, ton âme battant si proche de la mienne.
Ce moment où je me sentais si bien.
Là dans tes bras, là dans ce monde où je rêvais doucement,
mon corps contre le tien, mon regard plongé dans tes yeux si envoûtants.

Je suis perdu, les mots dans les maux, les pensées dans mon esprit.
Je crains le passé, le présent, l'avenir, je crains même la vie
mais en l'éternité de ce souvenir je sais...
que peu importe, jamais j'oublierai…

Que tu as été, que tu es, et resteras l'immortalité d'un exil,
rien n'y changera, ni le temps qui file,
ni mon cœur qui agonise, ni les tempêtes qui font rages,
ni l'époque qui vieillit, ni mon corps qui prend de l'âge.

Je suis ce que je suis, tu es gravée ici, ça et là en mon cœur.
Tu es ce que tu es, c'est pourquoi je pourrais t'appeler "Âme sœur"
un papillon, si fragile soit-il m'a mit au supplice,
M'a plongé dans la souffrance, sans réelle malice.

Tu es le diamant dont l'éclat me fait vivre, peu à peu,
tu es l'étincelle dont la chaleur me consume, à petit feu
Mais au creux de tes bras, l'instant, aussi infime soit-il…
Mais au creux de tes bras, même si le temps est volatil…

Je sais que mon cœur peu à peu, bat à nouveau.
Sentir ton corps contre le mien, je ne peux espérer de moments plus beaux.
tu es l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin, mon âme et mon œuvre,
Tel l'argent à un riche, sans toi, ta richesse d'âme, de cœur et d'esprit, je me sens Pauvre.

Dénudé au matin, pauvre au midi, heureux au soir, je suis...
parfois instable, parfois incertain, parfois dérisoire, je fuis,
dans l'incompréhensible, dans l'âme que je suis, dans le mystère des mots et des sentiments.
dans cette univers où l'inconnu, l'inconcevable et l'indéchiffrable sont dominant.

Je marche, je cours, je crie, je cherche la solution Hatanie,
je hurle, je pleure, je souffre, sortez moi de cette léthargie,
mais je tiens, à cet exile, ce havre de paix, le dessin que tu es.

Cet impression d'être dans un rêve, auquel me réveiller, jamais je ne souhaiterai
j'ai peur j'ai honte, je souffre, j'aime je pleure, je t'en prie, ne m'oublie pas...
je ne crois ni au paradis ni en l'enfer, ni à dieux ni à Satan, il n'y a qu'en ton sourire que j'ai foi.
Aime-moi comme je t'aime, serre-moi contre toi, de tout cœur... aime-moi...

Aime comme tu n'as jamais aimé, mais surtout, ne me fuit pas...
Car mon cœur, aussi fort soit-il, meurt peu à peu, t'aime peu à peu…
Car mon âme, aussi forte soit-elle, t'aime peu à peu, se consume à petit feu…
Comme l'hiver et l'été, l'automne et le printemps, je suis mort et vivant…
Comme la neige en été, les fleurs en automne, je suis mort et absent….

Reviens-moi, aime-moi, serre-moi en ton infinie beauté,
Ce rêve, la plus belle des choses, tu es l'espoir, l'amour, la vie, tu es… la vérité.

Larme de vie & Gabst