Pour un dernier sourire, une larme sur tes joues,
Une seule caresse, en moment de tendresse,
J'acquitte mes vengeances, les promesses d'un fou
Que l'amour a déçu, rongé par la détresse.
Je longe les bords des rives que vient lécher la brume
Précipice attirant où baigne la solitude
Qui reflète ondulant le linceul de la lune,
Je me jette dans tes bras, noyé des lassitudes
Je coule avec délice, entraînant le silence
Du cri de désespoir que je chante comme un hymne
M'apercevant qu'au fond, unis dans la souffrance,
je rejoints mes semblables qui comblent cette abîme.
Egoïste ignorant, aveuglé par mes larmes
Je croyais être seul, noyé par tous mes pleurs.
Sur les bords du rivage, rejetées par les lames,
Le fleuve a déposé ses épaves du coeur.
Écrit par lang2velour
SI TU N'OSES PAS,TU NE SAURAS JAMAIS
Catégorie : Triste
Publié le 24/10/2012
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Commentaires
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Posté le 25/10/2012 à 18:18:51
C'est très triste mais c'est très bien écrit. L'amante est l'eau ou la mer ? | |
MarieVenture |
Posté le 29/10/2012 à 16:50:29
J'ai beaucoup aimé ce poème, très bien écrit. | |
Danse-macabre |
Posté le 09/11/2012 à 22:24:30
Un très beau poème en effet ! | |
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