Quand le volcan s'enflamme après bien des silences
Du fond de ses entrailles, dans d'amères souffrances,
Il jette sur le monde les cendres de l'obscur,
Pour figer immortels les corps qui murmurent.
Un instant de la vie pour la postérité,
Lavé de tous ennuis dans son éternité
Là,tombe venue du ciel les cercueils de pierre,
Sur les vivants inertes d'un étrange cimetière.
Vous parcourez le temps des rides de silice,
Dans l'érosion du vent, vos visages se lisent
Et vous rajeunissez de l'ignoble vieillesse,
Dans l'histoire des siècles, vous n'aurez plus de cesse.
Artiste de nature, Ô Reggio Campani,
Le Vésuve à vos pieds, vous tenant compagnie,
Modelant à jamais de funèbres sculptures,
De Pompeï naquit les mornes sépultures
Écrit par lang2velour
SI TU N'OSES PAS,TU NE SAURAS JAMAIS
Catégorie : Divers
Publié le 13/01/2009
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Commentaires
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Posté le 14/01/2009 à 06:46:17
Très beau poème ! | |
Michka |
Posté le 14/01/2009 à 10:09:06
Superbe ! | |
lo |
Posté le 14/01/2009 à 14:05:51
C'est vraiment sublime et la maîtrise du vers renforce la force de ton propos. Bises |
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Harmonie |
Posté le 15/01/2009 à 17:22:15
De la grande poésie, du grand art, respect ! | |
Mysterius |
Posté le 15/01/2009 à 21:12:47
Heu... vraiment merci | |
lang2velour |