J'ai posé sur ta peau mes mains un peu fripées
Dans ton regard j'ai vu mon visage ridé
Mais tes yeux souriaient et ta bouche embrassait
Mes lèvres silencieuses à ton premier baiser.
Que ta jeunesse est belle dans ma vie avancée,
Le temps s'est mélangé, bien plus qu'on ne pensait
Au regard des autres je ne vois plus l'outrage
L'avenir s'ouvre à nous bien plus que j'envisage.
Je n'ai pas vu venir le poids de mes années
Qui pesait sur ta vie davantage qu'on croyait
Je n'ai pas vu venir ta jeunesse frivole
Celle qui fait qu'aujourd'hui dans ma peine je m'isole.
Mes mains, un peu fripées, qui rêvaient de ta peau
Ont soudain caressé les restes d'oripeaux
Et ton regard cruel que ta bouche embrasait
A rendu silencieuses mes lèvres qui priaient.
Écrit par lang2velour
SI TU N'OSES PAS,TU NE SAURAS JAMAIS
Catégorie : Amour
Publié le 06/12/2012
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Commentaires
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Posté le 06/12/2012 à 23:02:53
très beaux vers, le dernier quatrain est superbe, et aussi : "je n'ai pas vu venir le poids de mes années | |
flipote |
Posté le 06/12/2012 à 23:08:34
merci flipote un compliment de vous est un honneur et sur ma page vous pouvez écrire en majuscule, j'adore les gens décalés qui ne font pas comme tout le monde et qui se révoltent, flipote je suis avec vous. | |
lang2velour |
Posté le 06/12/2012 à 23:19:12
Très touchant et comme je comprends ... je me permets si vous ne l'avez déjà fait de vous inviter à lire mon écrit : "le futur au présent" | |
maline |
Posté le 07/12/2012 à 07:36:16
Agréable lecture, merci du partage. Pétale d'oeillet. |
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rebecca |