Immensité bleutée, dangereuse et fragile
Tu attires en ton sein navigateurs habiles
Ondulante et charmeuse, tu danses avec plaisir
Cajolant de ta houle la coque des navires.
Maîtresse de la douceur des alizés du sud
Tu gonfles dans les voiles, gagnant des latitudes
Pour emmener plus loin, rêveurs et solitaires
Les hommes que la mer a rendu téméraires.
Du mirage de ta voix que les sirènes imagent
Les chants ont dérouté les marins de passage
Légendes illusoires pour te garder plus vierge
Et protéger tes terres inconnues et sauvages.
Tes violences en tempête pour déchirer les toiles
Tu souffles les navires pour ne pas qu'on te viole
Sur les dents des esquifs que tu dresses en gardien
Exhibant en trophé l'étrave de tes larcins.
 |
Écrit par lang2velour
SI TU N'OSES PAS,TU NE SAURAS JAMAIS
Catégorie : Amour
Publié le 06/10/2012
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
| Poème Précédent |
Partager ce poème:
|
Poème Suivant |
| Amour à découvrir... | Poèmes de lang2velour au hasard |
Commentaires
| Annonces Google |
Posté le 07/10/2012 à 17:38:34
 |
Des maladresses dans le rythme (on sent rend compte en lisant à voix haute). Mais aussi des vers superbes ! J'ai vraiment adoré le vers "Cajolant de ta houle la coque des navires". On sent que tu as du talent, de la maîtrise. Le poème est vraiment beau. |
blueberry  |
Posté le 15/10/2012 à 14:23:05
 |
La mer a toujours été source de verve pour l’homme. J’ai bien aimé ce poème. Pour moi, il ne me semble pas qu’il y ait de problème de rythme et il me semble d’ailleurs que la métrique de l’alexandrin est présente sur l’ensemble du poème, ce qui doit plutôt créer un rythme bien précis. Petite remarque si je peux me permettre : Pour moi un esquif est une embarcation, je pense que ce mot a été confondu avec récif. |
| Bragi |
Posté le 17/10/2012 à 21:07:12
|
Merci Bragi J'aurais pu effectivement utiliser "récif" mais si tu as remarqué, le dernier vers est "Exhibant en trophée l'étrave de tes larcins" qui sont donc l'étrave des esquifs. Mais peut-être que ma phrase est mal tournée et les remarques sont toujours constructives, tu as raison de la faire si ma phrase n'est pas claire. |
| lang2velour |