Les ombres mortes aux branches nues
Valsent sur les murs témoins des rêves passés.
Et je suis semblable à ces fantômes des nuits,
Ecorces craquelées où se verse la sève brûlante
Sous l'enveloppe charnelle des êtres perdus.
Quelques lueurs artificielles résistent au soir
Et se mèlent aux craquements du pavé sous mes pieds
Nus et fatigués. Je chancèle dans les rues désertes.
Des larmes ruisselent sur mes joues transparentes
Car je suis mort sur le pont où mes pas me mènent.
Le vent est doux, tendre et nostalgique, il n'a pas changé,
Comme ce long fleuve plus calme qu'un esprit
Que j'ai prié, que j'ai chanté avant que tout ne s'envole
Vers ce regard bleu et profond qui a damné mon âme.
Sa voix s'était mêlée au battement sourd de l'Amour.
Je suis là. Là où j'étais lorsque mes lèvres se sont mises à conter
Mes sentiments, mes espoirs, mes rêves, mes illusions d'enfant
A cette ombre face à moi, à ce bleu océan, à ce fleuve que j'aimais.
Mais les nuages ont défilé au son des secondes de l'histoire
Qu'il a déchiré, qu'il a brûlé. Il est parti. Il n'avait jamais été là.
Non, je n'avais jamais été là.
kevin
Écrit par kevribei
si tu tombe releve toi vite et de s'ombre pas tu es grand.
Catégorie : Divers
Publié le 26/03/2009
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