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Me morfondre, me fondre comme une ombre,
Comme une pensée qui doucement s'efface,
Un rêve oublié, ensevelit sous la masse,
Noyé au plus profond de la noire pénombre.
Me laisser mourir dans les reflets de lune pleine,
Vivre sous le poids de l'aversion et de la haine,
Hanter chaque nuit le sanctuaire de ses songes,
Et me perdre soudain dans le plus noir mensonge.
Tel un aigle royal du haut de sa falaise,
Je succombe, je tombe sur les braises,
Que ma jalousie, elle seule à enflammé,
De sa torche qui brulait d'un amour déchainé.
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Commentaires
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Posté le 08/06/2008 à 22:35:52
c'est magnifique. Ne te morfond plus écrit, pour te soulager ps dans mes favoris |
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tit-ange-perdu |
Posté le 09/06/2008 à 11:18:52
Magnifique... échec et mat dans ma sensibilité poétique cher kasparov... | |
P'tit Max |
Posté le 09/06/2008 à 15:43:33
Merci beaucoup. C'est le premier poème que j'écris sans réfléchir, mon premier poème né de mon inspiration. | |
kasparov |
Posté le 09/06/2008 à 17:59:19
Criant de maturité, j'aime beaucoup :) | |
El_Actor |
Posté le 12/06/2008 à 18:42:56
c'est trop beau ton écrit, continue d'écrire franchement c'est super (qu'est que ça doit être quand tu te creuses la tête, ça doit être grandiose) | |
imortel |