- Le poème n'a pas encore été validé par un modérateur.
Matin blafard qui tarde encore à se vêtir.
Matin qui baille béant de la nuit passée.
Matin qui hésite encore aux épousailles entre Râ et Mlle Grisaille.
Et moi, qui m'aventure infatigable promeneur sur le froid macadam,
écoutant le mugissement lointain de la mer.
La digue de St Malo est déserte, nul autre promeneur n'arpente son sol.
Seuls, les réverbères jettent encore une luminosité jaunâtre,
fatigués par une longue nuit de veille.
Et mon ombre, fidèle et discrète compagne de ma vie
traîne derrière moi sa longueur silencieuse,
fatiguée sans doute de m'accompagner si tôt.
Tel un baiser mouillé,
une goutte de pluie s'écrase sur mon visage.
Le matin a donc choisit sa mie pour la journée.
Écrit par jjacques
Perpétuellement le Sage recherche la Vérité; le crétin, lui, l'a déjà trouvé! Et en plus il veut l'imposer(sentence augmentée d'un Sage chinois)
Catégorie : Divers
Publié le 31/05/2008
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de jjacques au hasard |
Commentaires
Annonces Google |