Oui, j'ai fermé ma porte à ces amours
Où le regret nait quand meurt le désir,
Et j'ai voulu pouvoir parler un jour
D'un grand Amour qui ne saurait finir.

Tu es venue quand je n'attendais plus
Tu m'as offert la lumière de tes yeux,
Et dans mon cœur où l'hiver n'entrait plus
Jouaient pour moi des violons merveilleux.

J'ai cru enfin au bonheur éternel,
Aux soirs enchantés, aux matins radieux,
Puisque l'amour me touchait de son aile,
Mais notre histoire s'est finie en adieux.

Vers qui vas-tu puisque tu veux partir,
De quel amour vas-tu bercer ta nuit,
Dis-moi pourquoi me faut-il te mentir
Quand si tu pars c'est mon espoir qui fuit.

Je rouvrirais ma porte à ces amours
Où le regret nait quand meurt le désir,
Moi qui ai cru pouvoir parler toujours
D'un grand Amour qui ne saurait finir.