Le haut pavois du ciel signe un soir dédoré
Des cygnes élégants glissent devant mes yeux
Leurs gestes sont gracieux comme il siérait aux dieux
S'ils étaient ces passants parcourant nos orées...
C'est être ange que de paraître aussi léger
Sans la plume et l'essor refusés à qui foule
Ce décor mordoré où la foule est la houle
Et te mène aux lointains ô parfait étranger !
Mais l'étrange est en toi triste humain dans le noir
Qui te laisse couler vers le grand déversoir
Du fleuve de la mort par tes vers appelé
La vie est sur la rive embrassée par la nuit
Sanglante illuminée qui boit ce qui te nuit.
Tu te sens les ailes pousser de l'Ange hélé !
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Commentaires
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Posté le 02/07/2025 à 01:10:32
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Bonjour jacou, Un sonnet lancinant où l'apothéose est dans la nuisance. |
Chenapan69 ![]() |