M'attenant à ton nom, je t'adresse d'Athènes
Tout près du Parthénon, mon oracle, ce thrène
À toi qui sais combien la vie m'est une charge
Je veux montrer en bien pourquoi j'ai pris le large
Et, traversant Athènes, après Sparte et Florence
Pourvu que revienne ma culture en errance
Je veux levain de vies, ou la mort qui m'attèle
Ou bien d'un corps à neuf issu d'un Praxitèle*
Quand la soirée descend de son trône, impassible
Dans la foule pressant mes os que le sort cible
Cette foule qui semble un fleuve humain de bruits
Me fait marcher à l'amble ainsi qu'un cheval fuit
Car c'est toujours périr qu'une vie en instance
Où je vais écrivant un lot de froides stances
Et qu'en mon abandon, je demeure immobile
Veillant comme un dindon les diodes d'un mobile
Aves ses SMS qui de toi me séparent
Je prononce une messe afin que, nulle part
Ces photos de ton âme où je bois un nectar
Ne prononcent, ma Dame, une fin de tout l'art
Car ma nostalgie dure aux pays artistiques
Je déprime en voyant statues des vies épiques
Aux lieux étreints par les poètes en beaux vers
Moi j'ai les rails du train pour quitter l'univers
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Écrit par jacou
Phénix alchimique, je flambe ma vie, cendres fume à mourir
Catégorie : Triste
Publié le 02/05/2025
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