Ta peine est une épine où mon cœur est ton chœur
Mes chagrins sans écoute en toi perdent leur sens
Ton souffle est d'éventail et j'y meurs en rumeur
Ta bise n'est qu'un vent d'un air qui rien n'encense
Nous étions musiciens, tu seras slalomeuse
Épousant dans ta courbe un dernier à sourire
Géniteur d'une heure il te jetait comme gueuse
Deux pervers t'éteignaient, ton feu devint de cire
Dans l'incendie des cieux nous avançions à l'amble
Les rougeurs allumées, audacieux d'être ensemble
Nous enflammaient tous deux, sombrant aux frondaisons
Ta vie dont je saignais coule et peint ma déveine
Sur tes joues mon embrasse, à baiser de leur haine
Leurs mots à ta lèvre ont tué toutes mes raisons
Écrit par jacou
Phénix alchimique, je flambe ma vie, cendres meurs, à renaître ?
Catégorie : Triste
Publié le 28/10/2024
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