Les champs ont chants séchant sous les ors des soleils
Les pleurs des peupliers auprès de prés fleuris
Des rais des airs peuplant l'univers par les ris
Succédant sidérés de désirs aux éveils
De l'artiste tristesse en altesse d'images
Où chaque grain chagrine en livrée d'une ivraie
À bluter pour l'épi cette récolte vraie
Mais de mort trop dorée la prairie fait ramages
Chante ainsi dessinée qui l'eut cru par l'oiseau
Cuidant* cette rosée le signe écoulant l'eau
Du Ciel en peine de toute mort impeccable
Si c'est revivre encore un jour de plus sur terre
Place laissée sans cesse et puis le deuil à taire
Goutte d'ange à vapeur d'âme et lumière en câble
***
(* « cuider », mot d'ancien français, signifie « penser, croire »)
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 04/05/2023
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Commentaires
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Posté le 05/05/2023 à 18:50:54
Bonsoir, Vapeur d'Eau : Larmes de Nature qui glissent sur nos Vies .. A:) LyS .. |
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Lys-Clea |
Posté le 11/05/2023 à 07:08:20
Bonjour Lys-Clea, Si tu n'existais pas, dit le chanteur, il faudrait t'inventer, chère amie, et je te remercie d'être du fond de mon cœur ému quand il te lit ! A:) |
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jacou |