Le bûcher flamboyait comme un beau couchant meurt
Par tes yeux et tes flancs battait mon cœur ému
Je voulais notre chœur, mais je n'avais la mue
Gisant juché dans le tombeau d'une demeure
Droit mais roide en roi qui n'a plus aucun royaume
Tes mèches enflammées rougissaient ton visage
Brûlant dans ton foyer je me voyais sans âge
Étais-je un page où le chevalier sans nul home ?
Ton doigt dressait la fleur d'un sein dans la chamade
La vie dans ta lumière était ma camarade
Surgie de la bougie la flammèche dernière
Éclairait mieux mes choix de grisé de descendre
À la brune violine une lune en des cendres
Mouchait de m'étreindre le bougeoir d'un hier
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 14/04/2023
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Commentaires
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Posté le 15/04/2023 à 00:06:05
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Elle est Magnifique cette tristesse ! Forcée et même éblouie de reconnaitre que ce soleil déclinant ainsi dans ses cendres met en lumière une poèsie si révélatrice d'une renaissance...poètique . Bravo Georges ! |
Yuba  |
Posté le 15/04/2023 à 19:46:14
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Je te remercie pour ton beau commentaire, Assia très chère, en te présentant mes excuses comme modérateur peu modéré, ne t'écoutant pas lors qu'il l'eût fallu. La renaissance poétique est à ce prix : vive la poésie, notre monde ! Bon dimanche à toi :) |
jacou  |
Posté le 17/04/2023 à 17:51:45
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Bonsoir Jacou, Que te dire : Beau et insolite Sonnet flamboyant .. :):) Avec tes Jeux de Mots toujours à emporter le Lecteur dans des Couloirs surprenants ! .. :) A:) LyS .. |
| Lys-Clea |