La rosée que pleure une aube au débord de larmes
Arrose un clair jardin et les fleurs en frissonnent
Leurs pétales clos sur elles sont faibles armes
Serrées avant de naître au jour dont les ors sonnent
Un matin doux d'automne épand la neuve aurore
D'un doigt fait rose au ciel l'éclatante lueur
Que le soleil marie, étendant son dais d'or
Sur la terre d'éveil en quête de couleurs
La frêle perle à l'oeil, la femme est en alarme
Son coeur triste a versé sur un été en deuil
Le pleur courant sa joue, son âme est en vacarme
L'homme a mis des vers vrais au creuset d'un recueil !
Elle a trop lu de lui, attendant ses paroles
Mais ces vers sont prison, et va croissant sa peur
Dans ce jardin en fleurs où elle enferme, folle
Toute une attente éteinte où s'endort le bonheur
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Triste
Publié le 07/09/2022
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Bonsoir Jacou , En Tableau, il faut imaginer les Teintes .. A :) LyS .. |
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Lys-Clea |
Bonjour Claire, merci à toi ! A :) |
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jacou |