Lanterneau éternel, Soleil tu es Hélios
Quant aux déesses, quand l'une a pris son essor
La diane la fait Lune et prépare à la hausse
Son ascension du soir la trouvant astre d'or
Ce couple accomplissant ses lumineux devoirs
D'eux est issu le jour en fin tissu des heures
Et sa nuit, puis les deux par les "portes d'ivoire"*
Font de l'ombre à des dieux dans leurs rêves sans heurts
Terrassé par son astre un homme a son destin
Scindé, comme à dessein Janus est incertain
Mais la Sainte Face n'a qu'un visage à luire
Où l'homme paraît nu dans le tombeau du jour
Et sombre ainsi que brune, où Soleil et Lune our-
-Lent de lentes nues vers notre seul avenir
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(* = Gérard de Nerval nommait "portes d'ivoire ou de corne" ce qui sépare les mondes visible et invisible au début de son récit "Aurélia")
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Écrit par jacou
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Catégorie : Spiritualité
Publié le 08/06/2025
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