Marchant, charmant le jour aux bras de tes branchages
Forêt, tu m'es offerte a l'aube en ton orée
Tu renais sans cesser, je vieillis avec l'âge.
L'encens de ton essence est fragrance adorée

D'un qui, comme quidam, est privé d'une dame
Et pleure un amour mort. Tous les désespérés
Que la vallée de larme a saisis jusqu'à l'âme
Corps beaux comme troncs morts, et vers l'enfer ferrés

Sont d'ombre encombrés où les démons les assaillent.
Sorcier tu t'es trompé, mais tu as ces trouvailles
Où le réel moins sûr les fait surréalistes.

La litanie des saints me rassure et les anges
Ont caresses de feuille où les bois se mélangent
Avec un feu brûlant qui incendie le myste.