Je me claustre en le rêve élevant mes prières
Aux Èves des jadis dans les jardins languides
Pensées et guirlandes fleuries de mes hiers
Dans l'amoureuse mort de ces gardiennes guides
Mémoire amante dure un Amen en miroir
Rénove les noces avec tes innocentes
Une épure a fait moire où me mène de croire
Le dessin d'un retable aux figures riantes
La prédelle éclairée du rai d'un crépuscule
Donne Flamme vive à la Femme dans ton Âme
Près d'elle un la dans l'air sous la voûte recule
Entonnâmes-nous chants étonnés d'Une Dame
Surgie dans la nue aux grève et dune du Temps
Reposant d'épuiser en épouse un espace
Vacant d'où son dessein d'être fleur un printemps
Dans l'année qui fane en épiphanie rapace...
Mourir à son murmure mais mûrir au vacarme
Silencieux comme Dieu séquentiel dans le moine
Qui doute en la voie droite et courbe voix de carme
Tergiverse où l'ogive est un pesant grimoire...
Il en lit l'hallali et l'illusoire, hélas !
Les nonnes ânonnant aux tournantes qui grisent,
Cours, sur vos douleurs dans leurs souliers qu'elles lacent
De doutes, leurs failles, chutes où elles gisent
Dormantes pour hautbois qu'à bas ton on rappelle
Sur la crédence au mur où dentelle d'église
Brode en son aube avec rosace à la chapelle.
Giotto puis Masaccio font l'Art qui légalise
Le Créé par sa craie de couleur musicale
Où la douleur morale a sa murale amie
L'alarme a sa gravure, alors calmé se cale
Qui se souvient combien chacune fût sa mie
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(pour Germain Nouveau, poète mendiant auprès des porches)
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Écrit par jacou
Phénix alchimique, je flambe ma vie, cendres fume à mourir
Catégorie : Spiritualité
Publié le 03/05/2025
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