Mélopée que j'emploie, développe en l'appui
Du mot que je module, une loi d'univers
L'agile doit d'argile à sculpter plus d'un vers
Touche une note et lève un chant hors de son puits
Monde, mouvant murmure où mon souffle est mourant
Donne brève où vibre une onde une aide aux ténèbres
Dicibles par lais d'homme en des psaumes funèbres
Passant sur sa tombe, et tel un vif vent courant
Messagère à gémir, efface-toi, ô nue
Mais sage, erre, âgée, mire, est face, toit, aux nues
Comme femme aimant d'essaimer nouvelle âme
Flamme d'amie levée dans l'allant de sa lame
L'androgyne engendré a course à handicap
Les pas de sa danse ne se cadencent pas
Quand l'appel du cantique est un quantique appâts
Des dieux, priant d'adieux aux persona* sous capes
Le cierge effilant lueur a sa lumière affine
Vertige d'être et de n'être pas un seul corps
Dans la fleur est la tige à la froisser encore
Jusqu'au spasme du sperme, en sécant, qui raffine
Deux égos plus égaux, numineuse alchimie
Brûlant des blessures aux foyers d'un seul cœur
Nos douleurs entendues au-dessus du Ciel-chœur
Sont cendrées d'ors, ornant Soleil et Lune amie
**
(* « Persona » est une personne dans son rôle social à facettes)
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 08/04/2023
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C'est jolie mais je reste persuadé que les méchant ont plus de charisme que les gentil on peut être méchant et naïf comme gentil et tordu bravo pour cet écrit... |
Plume borgne ![]() |
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Merci Plume Borgne, oui au cinéma le putain de charisme des Joker et de Tony Montana sont jouissifs et "admirés" dans l'instant. Ensuite si les victimes de la méchanceté du type de ce genre sont plus faibles il n'est qu'une ordure, et s'il agit en bande il est une merde contre des boucs émissaires qu'on lynche en groupe, qu'on vole, qu'on tue ici et là. Le méchant peut avoir du charisme. Même on peut décider du méchant selon sa loi personnelle : Mandrin volait contre l'ordre, pour ses pairs, était-il un méchant, quand il corrigeait financièrement des abus en étant armé ? Était-il un assassin ? Les gens groupés parce que lâches, sont sans charisme, ce sont des méchants justifiés par leurs haines rampantes. Un gentil qui serait tordu, je n'en ai pas connaissance : mais le personnage de Batman animé par la haine justicière contre tous les truands, parce qu'on tua ses parents sous ses yeux d'enfant, et qui réussit à se policer en livrant à la police de Gotham les malfrats, se rapproche de ce profil : durant l'espace d'une histoire, il doit lutter contre lui-même, contre ses démons haineux qui lui signifient "tue ces salauds", menteurs, assassins, lâches en bandes, mais, seul, il se vaincs et, héros de lui-même il passe son ire et remet les déchets à la poubelle qu'est la prison justicière, le jugement nécessaire, la police indispensable tant la haine ordurière commune règne sur ces réseaux sociaux dont je me délivre enfin, mais après de belles rencontres, aussi ! Bravo pour ce commentaire inspirant, cher Plume Borgne (mes amitiés à Hypothese)! |
jacou ![]() |
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Oui je dirais qu'aussi on peut être méchant sans commettre de crimes simplement en se disputant avec quelqu'un on devient un méchant a ses yeux même souvent si on fais que le critiquer sans la moindre haine ou insulte c'est pour ça que je rigole tout le temps quand je dis méchant je dis ça plus comme gros vilain un peu d'une manière infantile je dis jamais sérieusement qu'une personne est méchante tant qu'elle n'a pas vraiment été méchante |
Plume borgne ![]() |
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Oui la méchanceté est à contextualiser, personnellement comme ici je la crée et sors ainsi de mes routines, la créant si je sais que l'impact virtuel en est limité et qu'il n'y a pas mort d'homme. Des individus ont les profils de ressentiment adéquat, dans la vie réelle je les éviterais comme la peste, mais ayant longuement souffert, ce qui condamne à l'isolement pour ne pas peiner ni ennuyer, j'étais devenu faible et mal armé pour poursuivre mon chemin où j'ai des choses à soigner encore, quoique guéri du lourd qui est la maladie physique. Comme enseignent des sagesses chinoises et orientales, c'est par le conflit surmonté qu'on progresse, en choisissant de s'éprouver en conflit, puis en exerçant le lâcher prise ou plutôt le non agir. J'en suis là. Ma poésie se renforce par le conflit également, mais ici je suis prudent sur l'apport de la conflictualité présocratique. Un méchant infantile est juste un enfant. J'ai vécu à la rue et je sais ce qu'est un vrai méchant, en réalité. Ça ne commet pas de crimes sur les réseaux sociaux, à part de plume, mais là nous sommes tous borgnes, voire aveugles quand quelqu'un est lynché par plusieurs. |
jacou ![]() |