Actéon, qui te chasse en serf par grosse oursonne
Suis ton étoile et cueille en la pomme d'api
Un Ciel sépia tendu d'opiacées fait tapis
Vaporisant pavots, tu crois qu'un nounours sonne
L'hallali d'au-delà qui te crible en des châsses
Coffré parmi joujoux, toi, crapaud de reinette
Paumé dans les sureaux, ton aubépine est nette
Des ronces de l'aurore étant d'ancres qui chassent
Comme ces mûres que tu mangeais dans l'enfance
Quand le murmure en nue, d'inconnue en confiance
Te nommait celle innée, voyante et si bel ange
Le voyeur chassé d'yeux aux couleurs de myrtilles
Mangées, sait le buisson échauffé des pupilles
De Dieu, qui constella des fruits pour la vendange
***
(Sureaux, mûres, myrtilles et aubépines sont des baies)
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 27/01/2023
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Commentaires
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Posté le 27/01/2023 à 18:14:42
Bien ! Et la petite ourse ? | |
CRO-MAGNON |
Posté le 27/01/2023 à 21:31:06
Et bien, la Grande Ourse réfère à une chasse cosmique, préhistorique, mythique : Actéon le chasseur chassé qui a trop vu, "qui te chasse" dans ce 1er vers, etc...il n'y a pas de petite ourse, parce qu'aucun mot du poème n'est écrit par hasard (leçon de Mallarmé, surtout), et que la petite, polaire, au dragon, a moins de surface sûrement pour figurer le buisson ardent abritant des baies rappelant la nue étoilée à croquer sur nos têtes. | |
jacou |