J'étudiais l'ange à la fenêtre d'Occident
Sous les vitraux de corail de la cathédrale,
Fruit souriant du travail d'un tailleur occitan,
Dans la pierre usée, d'un cathare médiéval.
Sur l'autel froid prenant la coupe et m'y plongeant,
Je jaugeais le métal et son élévation,
Et combien le fidèle ébloui par l'argent
Aujourd'hui ne décèle où se perd sa passion.
Sous la voûte il semblait que les piliers s'abaissent,
Ces cocotiers gothiques d'île heureuse aux hommes
Et leur lait de coco se voulant vin de messe,
Ne nous donnant l'éden timorés que nous sommes.
J'ai posé mes roses et ma croix sur l'autel ;
Dans la nef désertée, mes noces alchimiques
Furent discrètes, aux secrets des maçons telles,
Ailleurs ostentation des paradis chimiques...
Transition de l'esprit moins rusée que la foi,
Où l'initié rejette et le dogme et le vide,
Et dans sa loge enfreint et la geôle et sa Loi
Qui gèle le mystère en mimique stupide.
Montségur fût pris, les Templiers mis en cendres,
En des temps obscurs pour des idées non conformes.
Qu'on me sonne les cloches, dise de descendre,
L'univers existe en la pensée qu'on s'en forme.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Spiritualité
Publié le 17/05/2015
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pat |
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