Lolita l'alitée a des creux poplités
Sa dinette anodine a minette aux tétines
Levant vers le couchant les gloires clandestines
De globes étoilés de rousseurs tachetées
Son soutif l'édifie mais donne aux petits fous
Des idées de synode autour de la déesse
À la lune menue qui se mange en princesse
D'une nue où fort nue, elle est dorée par tous
L'a, qui l'aura acquis, si le cas l'y dispose
Sa fleur avec secrets, elle est discrète rose
Qu'elle offre ayant souffert, de ses maîtres chanteurs
Comme Fanny de John, fanée d'une agonie
Telle Laure en Pétrarque où lire, qui nous nie
Les vers, qu'ils font aux morts, n'étant chantres menteurs
*-*
Notes :
Fanny Brawne était aimée par le poète anglais John Keats mort très jeune, comme la Laure qu'aimait le poète italien Pétrarque disparue trop tôt.
Le poète Alfred de Musset a dit que les chants les plus tristes sont les plus beaux. Edgar Allan Poe, pour écrire son « Corbeau » (« The Raven »), est parti de l'idée que le chant le plus déchirant est celui qui consacre la mort d'une très belle et très jeune femme pour le poète qui l'aima.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Poésie
Publié le 24/09/2022
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