La paix que j'épelle en moi contre mes émois
Sera tombe d'un soi que le martyr appelle
Le soir tombeau du jour meurt en fermant le mois
La saison tue ce qui doit mourir si nouvelle
Les soieries des rideaux qu'à l'envi l'on écarte
Les rides sur les eaux où l'on jette gourmette
Les défis aux destins que l'on joue sans les cartes
Les miroirs glaçants qui s'éclairent à l'allumette
Mon reflet refleuri dans un printemps posthume
L'empreinte de ce temps a douceurs que je hume
La douleur d'être un corps fait dans mes os atèles
Squelette nouveau né dont le coeur est le chœur
Attelé pour renaître avec son ange sœur
Est-elle hélée qu'une aile a l'essor aux prédelles
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Commentaires
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Posté le 12/06/2025 à 07:35:25
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Tel Lazare, nous pouvons revivre et quitter ce vieil Adam que nous sommes tous (poussières, poussières), des allitérations, des métaphores, des inversions, un travail poétique exigeant sous les mânes bienveillantes de Valéry et Mallarmé! |
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