Le rocher s'est fendu au plus fort du torrent
C'est l'ardeur naturelle aux éléments rageurs
Croisant leurs durs désirs aux siècles sidérants
Comme énervent de beauté des yeux ravageurs.
Je nage où je navigue au sein de mes rivières
Du soin de mon affaire, à vivre je repose
Sur les sapins et peins leurs coiffures faîtières
Que me fait hier quand le jour est jolie pose ?
Pause sous le soleil ondoyant la poussière
Vanité de vouloir s'égaler dans ces heures
Au rude accent des rocs, aux eaux mirant lumières
Jusqu'aux lézards souriants sur leur pierre à bonheur.
Parures des prairies diaprant jusqu'à leurs tiges
Les herbes sont de sable où passent des vents tièdes
Toujours varient ces verts peignant le doux vertige
Des abîmes ciblant les vallées. Oh ! Qui m'aide...?
La montagne est compagne où réside le pur
Marcheur endurant aux errances désirées
Dans des lieux consacrés où s'élève un azur
En contournant un bois où vite s'enfoncer !
La forêt offre vie, je lui fais sacrifice
Je dépose en elle l'urne des chères cendres
De ma profonde aimée m'ayant donné un fils
Pleurs, pensées recueillies... Puis je vais redescendre...
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Nature
Publié le 04/08/2021
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