Que la face de la Nuit me glace d'effroi !
Elle, pleureuse, et d'ombre au deuil des jours mourants
Allonge sa mine grise au seuil du beffroi
Où je me réfugiais, scolaire..., dans le rang !
Mais je suis vain étang où mirer mon ennui...
Le siècle où je suis est verglacé de tons froids
J'ai au sang des veines, la morphine qui nuit
À qui cherchait la Mort, elle redonne foi !
La poussière effrangée des mémoriaux qu'il froisse
Je la ramasse au sol pour m'en couvrir d'un deuil !
Il, c'est ce Dieu défait des croix et des paroisses
Son reflet fait trembler quelque apeuré aïeul...
Mais moi, qui ne m'enfouis pas les traits dans la moire
De mes années, l'oblong cadavre à face ronde
Le blond cavernicole assis sur son armoire
J'ai peur pour ma grotte, où je survis dans l'immonde !
Qu'un gendarme aguerri pénètre au coeur des huttes
Tirant par les dreadlocks plus d'un raveur rassis
Et que Notre-Dame des Landes soit en butte
À l'aéroport que Nantes promet ici !
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Environnement
Publié le 02/06/2021
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