Verts boulingrins*
Les boulingrins verdoient, vue qui me tarabuste
Quand je m'en vais tardant de gagner la venelle
Frêle palétuvier, bonzaï, plante nouvelle
J'essaie de t'implanter au climat que j'ajuste
L'ecchymose me nuit, dont la douleur radiante
Monte en mes nervures, je serre un épilobe
Son aspect lie-de-vin permet sa jolie robe
Comme vins astringents aux tanins qui m'enchantent
Puis, je me dis : « Tu vas pleurer ta race, mec !
Tu t'en fous, les pognes sans pognon à venir
De ces rhododendrons, c'est quoi ton avenir ?
Ce plan pue l'embrouille, vends plutôt des bombecs !
Conseils de zigotos ne valent pas tripette
Mais c'est trop tard, je vais lancer mon ptit commerce
Tant pis si je me goure, et je m'en bats…me berce
D'illusions pérennes, puisque je me la pète !
(*) "Bowling Green" ("vers boulingrins" ?) est une ville du Kentucky aux États-Unis.
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Drole
Publié le 02/08/2021
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Drole à découvrir... | Poèmes de jacou au hasard |
Annonces Google |