C'est la mesure qui rassure, disait l'antique.
C'est l'usure qui m'enchérit, dit l'antiquaire.
Ils ne s'étaient pas vu depuis les Pyramides,
à moins que les premiers sondages de laves dans l'Italie du XVIIIe siècle ne les aient rapprochés.
En tout cas, l'usure sans mesure a emporté l'art et circonscrit le reste aux musées.
L'esthétique en a trop usé, les théories ont abouti en théorèmes.
On aime à rire dans les Salons,
mais ce n'est pas Bacon pendu au balcon d'un Palais qui poursuit le combat.
L'art est-il toujours à renaître ?
D'Arezzo vint ci-devant paraître le Quattrocento latin,
c'est à nouveau de coteries sans toits que sourdra la lumière insigne et sans bords
(elle se souvient que c'est elle qui héberge l'image,
non l'azur ou le néant).
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Divers
Publié le 24/04/2015
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Commentaires
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Posté le 26/04/2015 à 11:40:44
je me souviens d'un devoir de philo qui m'avait fait souffrir:"l'Art c'est l'homme " j'ai beaucoup appris dans votre démonstration de l'art. merci poète. | |
pat |
Posté le 26/04/2015 à 19:45:40
Merci pat,subtil poète, pour votre commentaire ! | |
jacou |