(À Carl Gustav Jung et à ce qui l' « anima » : le soin de l'âme)

*-*

*-*

Pégase mon coursier, des ailes pour être ange
Tu as, mais tu dois tuer en toi tant de souffrance
Que le cheval rétif se cabre et son errance
Cesse ainsi qu'un son pur distingué de mélange

Qui est dans l'air porteur pour un courrier des nues
Feux de la Saint-Georges te brûlant Sébastien
Épiné de flèches, si ton sein est le tien
Disputé d'autre corps, dans vos poitrines nues

Ton cœur, qui bat pour deux, d'un peintre te redonne
Les couleurs de sa vie, douleur qui désarçonne
Le héros chevalier au devenir enfant

Il doit mourir d'aimer, qu'en femme lui pardonne
L'adorable tombée comme jour qui façonne
Sa nuit, mystique où votre seule âme se fend

*-*

*-*

N. B. : Je suis coursier, près d'où je travaille le pont Alexandre III porte des Pégase, statues dorées, outre 4 lions. Mon avatar actuel est un des Pégase peints par Odilon Redon. Pégase représente l'inspiration poétique, mais aussi la libido selon Carl G. Jung et les archétypes des mythes grecs en relation avec la symbolique du cheval. Un coursier est messager (étymologiquement un ange), et j'ai, coursier, rencontré un ange. Je me prénomme Georges, mon saint est associé à l'ange Michel, mais Saint-Georges dépourvu d'ailes doit se « compléter » d'un coursier lui donnant des ailes, afin de terrasser en lui le dragon maternel (archétype junguien, mais encore déplacement chez le peintre Redon du Saint-Georges remplacé par Pégase face au dragon, et le passage fictif par la mère réengendrant le nouvel être qui doit mourir symboliquement au préalable, qui symboliquement selon Jung doit se sentir un héros comme mythique pour accepter la mort de l'ancien moi, cet ego à dépasser, où il convient d'avoir la force et la capacité de sacrifice afin de dépasser la routine ancienne en pleine conscience qui se parfait, méditativement, par amour, aussi, qui "meut le monde", qui est dantesque et surréaliste surtout, je l'assure (lol).