N'étais-je que la neige au bas du bois troublant ?
Ici s'accumulait cette tendresse blanche
Dont la brindille au cœur perçait jusqu'à la branche
De l'arbre dans l'ombre du soleil térébrant
J'étais très attiré par la forêt magique
Ruisselant ses couleurs tout en haut vers le ciel
Comme aspirées d'un coup de façon démentielle
Flammes frissonnantes d'un décor féérique
Si sombre était l'envie de me jeter dedans !
Et de tourner le dos à mon passé trop triste
Quand la musique en soi s'élude et fuit la piste
Le pitre des bas-fonds cet homme en excédent
J'avais mon idée noire à sonder jusqu'aux cimes
Etant autant acteur qu'innocent spectateur
Du massacre commis contre les sectateurs
D'un culte raciste et j'incarnais tant de crimes !
(Chronique de films vus jeudi 7 mai : "Joker", "Get out" et "Annihilation")
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Arts
Publié le 08/05/2020
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Bonsoir, Cinéma d'apm : mais là, le Soleil n'y est point en Toile de fond .. :-)) Lys-Clea |
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Lys-Clea |
Il faut un coup de maître de ton niveau poétique pour réussir à mettre si harmonieusement trois films dont les regisres me semblent bien différents,dans un même poème ... Bravo Georges pour cette inspiration qui me donne envie de voir les trois films surtout le "Get out"... |
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Yuba |
Merci beaucoup Claire et Assia ! | |
jacou |