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Quand j'étais jeune et beau, la fourche de mon diable
M'empêchait de jouer sans finir mon devoir,
N'importe quel plaisir devait me décevoir,
La force du remords était impitoyable.
Lorsqu'aujourd'hui je suis derechef incapable
De sentir du bonheur ainsi que m'émouvoir
Tandis que je m'abats sans force et sans pouvoir
Le manque de t'écrire est dont je suis coupable.
Comme tu sers ton ogre afin de subsister
Je dois aider ton cœur pour le désattrister
Et peut-être obtenir le pardon de mon âme.
Le destin t'a cloîtrée au fond d'un laid mitard
D'où sans appel il m'a banni comme bâtard,
Je n'ai plus que mes vers pour effacer mon blâme.
Écrit par Pierre de Coeur
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Pierre de Cœur Catégorie : Amour
Publié le 18/10/2015
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