« Heureux » tel « Ulysse » qui cherchant la sirène
S'attache dans sa quête à sortir de son moule
Tâchant de sauver dans sa vie comme une arène
Ce qui fait son essence au milieu de la foule
Tout homme a pour blason la couleur qui l'enflamme
Son combat l'accomplit révélant son vrai monde
Dans les fleurs les pays où projetant son âme
Dans les pas des anciens il a place qui fonde
Ta teinte est mienne elle a tes joues de rose rouge
Tu m'enjoues de douceurs comme une sœur seconde
Surgie pour m'enseigner que toute terre bouge
Et que tangue l'esprit dans ce qui le féconde
La fuite assumée vers les plaines de ton corps
Les tendres collines pour mes mains reposoirs
Dissipant les fumées des nuits pleines encore
De ta voix d'ange où je m'enchante dans les soirs
La vie spirituelle est la fin de nos poèmes
Ayons des faims et des haillons pour nos médailles
Mendiants sous des voûtes où de hauts échos aiment
Hisser pour d'autres cieux les amants qui défaillent
À travers toi je vois comme ma vie s'exile
Je fus un moi privé de son imaginaire
Tu me donnes Circé m'arrêtant dans ton île
Cette vie que je niais comme fin ordinaire
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 11/02/2022
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L'évocation de Circé, dans la dernière strophe, nous fait ressentir combien nos quêtes modernes ont déjà été comprises, saisies, par les auteurs antiques et combien la sagesse universelle de toujours peut apporter de la lumière sur nos labyrinthes d'aujourd'hui. Votre écriture a la puissance de la soif que porte tout un chacun en ses profondeurs, une soif dont je vous avoue que je la "goûte" plus violemment depuis quelques mois, la réponse révélée à ma recherche spirituelle se voyant soudain "taclée" par les autorités suprêmes (Pardonnez-moi de rester évasive là-dessus, mais je ne voudrais pas vous voler la tonalité des échanges qui auront lieu ici). J'ai vivement apprécié cet écrit où le personnel prend une dimension presque cosmique. |
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Ombrefeuille |
Autant qu’un poème d’amour, ces vers m’apparaissent comme un voyage intérieur dans les méandres d’un coeur, les images et évocations révélant ce qu’il dissimule et qui ne peut se dire dans toute ses dimensions, sa profondeur, qu’en poésie. Finalement, ne sommes-nous tous pas comparables à Ulysse succombant au chant des sirènes alors que nous cherchons le chemin de chez nous? Mon cher Georges, je te remercie vivement pour ce partage qui rejoint ma quête personnelle et qui donne à l’amour une portée céleste, mystique. Avec ma forte et constante amitié pour toi :-) |
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Matriochka |
Bonjour, Splendide .. Ces Pas, cette Quête mène à cet Absolu recherché .. Tout Etre le cherche, par différents Chemins .. parfois, il faut du Temps, parfois un Coeur ouvert au précieux de l'Instant .. A relire, à méditer .. MERCI !!!!! Amitié, LyS .. |
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Lys-Clea |
Bonjour, je suis toujiurs en extase devant vos écrits même si je ne porte pas votre étendard, merci à vous. Elisa. |
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marquisa |