Je suis sous signe de Saturne
Prisant les bouquets d'ancolies
Noyant les heures dans ma turne
À sonder ma mélancolie
Pensant trouver place en cette urne
Que j'ai commandée par colis
Je ne suis pas si taciturne
J'aime à lire Tacite au lit
Lit au diapason des ruisseaux
Ce sont des eaux qui ensorcellent
Où l'on puise dans de grands seaux
Le même espoir qu'un trésor cèle
L'éclat mat qui nous rend si sots
Et fait de nos désirs recels
Lors nous les enfants de Rousseau
N'aimons que les feux d'étincelles
J'ai vu sur lécythe un bel homme
En guerrier nu sur fond rougeâtre
Parmi cippe et protomé comme
Je reposais devant mon âtre
Atome à Leucippe fantôme
Sur la scène de mon théâtre
Que des Grecs ont dressé at home
Tragédie sans Dieu trop marâtre
Quand je dors c'est avec bonté
Pour mes vraies soeurs troublants leurs songes
Femmes étant tasses de thé
Hanches en anses qui me rongent
J'en rejoins une en volonté
Que j'aime quand ses mots me longent…
C'est au vice de son comté
Que sa noblesse me prolonge
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 10/09/2019
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Je suis un peu confus, car je loupe la moitié de vos références sur certains de vos derniers textes... manque de culture indéniable de ma part... pour autant j'en rattrape une bonne partie par ma comprehension et je dois bien avouer que celui là sonne vraiment bien. Je vais me le noter et surtout penser à y revenir pour comprendre tout ce que j'ai raté quand je serai moins crevé ;). |
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Dafide |
Merci Dafide pour votre com. N'ayez de crainte, je reconnais avoir un peu chargé la barque car, une allitération en appelant une autre, je passe sans crier gare de "site" à "lécythe" (vase grec antique), "cippe" est fût de colonne grecque, "protomé" sculpture d'un demi-corps en relief, Leucippe un philosophe plus ancien que Platon et Socrate ayant établi une théorie de la création matérialiste par les atomes... Au vrai, la poésie n'a pas besoin de références, juste d'émotions et d'un peu de métier sans cesse affiné par la pratique, ou le talent si on le possède. Reposez-vous, car c'est à moi de simplifier les choses, si je veux offrir aux lecteurs une saine lecture. Merci encore pour votre réflexion et votre appréciation. |
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jacou |
J'aime te lire jacou, c'est indéniable, mais j'avoue que ma culture ne me permet pas de tout comprendre, donc je "juge" sur l'ensemble du texte et j'apprécie Bonne journée Belle |
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Belle de jour |
alors là je suis frustrée car voilà le genre de poème à résonner verbalement merveilleux j'en ai la langue qui bouboule je ne lis pas tacite au lit je me dorme dans les fantômes les édredonnes et je me lève au vent levant tes ancolies sont étincelles à ma mèrancolie mortelle une chute manque au poème une fin ou un avenir il me paraît coupé trop net comme le précédent ailleurs qui se termina dans mille ans |
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marinette |
et voilà je viens de le lire et je te l'envoie il mélope encor dans ma langue on n'a pas besoin de comprendre c'est un poème de sonate sur un clavecin de fortune |
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marinette |
Belle, je te remercie vivement, tu sais c'est toi qui as raison : comme j'expliquais à Dafide, toute la strophe où je parle de lécythe et protomé, que j'aime voir dans des livres car je suis passionné par l'Histoire, et surtout par ces époque et lieu mirifiques que furent ceux des anciens Grecs, tout cela j'aurais pu m'en passer. En fait, j'écris en utilisant des mots comme tremplins : ils en appellent d'autres grâce aux allitérations et assonances, et alors je vais quelquefois puiser dans mes délires culturels qui dorment dans mon esprit rempli mais aussi très confus. Être un autodidacte se paie de confusion d'esprit, enfin c'est mon cas. Pour illustrer ce que je dis, je dirai que mon esprit est comme un garde-meubles, j'y entasse en vrac toutes choses lol. Je te remercie d'autant plus, Belle, de m'avoir lu et d'avoir exprimé ce que tu penses. C'est à moi de trouver une écriture plus légère, en fait...sinon je vais ressembler à un poète parnassien, style Leconte de Lisle ou Sully-Prudhomme lol, bons auteurs au demeurant lol |
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jacou |
Marinette, je te remercie du fond du cœur pour ton envoi généreux que j'ai bien reçu, je l'écoute et je te réponds, l'instant sera solennel car je suis touché par cette lecture par ta belle voie, qui est maïeutique de poèmes babillants s'ils demeurent purement écrits ! Le poème te paraît court, arrêté dans son exposition...? C'est possible, c'est ton ressenti, pourtant le vers qui clôt m'a paru être un bon vers pour finir, voici pourquoi je n'ai pas cherché à aller plus avant, et puis de toute façon l'inspiration me manquait arrivé là... Encore un très grand merci avec toute ma reconnaissance à toi, chère Marinette ! |
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jacou |
taillé et ciselé avec talent bravo amitiés:) | |
romantique |
Que tu sembles aimer son compté ! Sans compter sur les terres d?éponge Une à une des étoiles y sont contées Lorsque entre mer et ciel s?y répète le songe Comme marinette ,je te propose à mon tour cette modeste suite : elle peut être ainsi la magie de la poésie lorsqu'elle ouvre les possibles par le regard de l'autre...ce qui fait Georges , de ce texte un poème unique à mettre aux favoris ! |
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Yuba |
Sylvain, merci à toi ! Amitiés :) | |
jacou |
Assia, je n'aurai qu'un mot en spéciale dédicace pour toi : MERCI !!! | |
jacou |
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