Elle est celle que j'aime
Pour sa frousse et son rire
Sa frimousse, son sourire
Sa passion qui essaime
Elle est l'abeille frêle
Qui répand son pollen
Et ses habits de laine
Ont parfum de la belle
Elle est dans tous mes rêves
Comme qui ensorcelle
Un instant d'étincelles
Qui font monter les sèves
Elle aime les mots purs
Dans tout ce qu'elle admire
La part de l'art se mire
En sa douce morsure
Elle est fines brindilles
L'amour la veut de feuilles
Dispersées en recueil
Non non se dit la fille
Elle est vive et mutine
Et son rire est sagace
Il se peut qu'il agace
Mais elle est bien trop fine
Elle aime les mots purs
Passant ses lèvres fines
Qui répond se destine
A porter au cœur blessure
Elle est dans tous mes rêves
Qui n'est plus un enfant
Sait qu'il est bientôt temps
D'aimer sans trop de trêve
Elle est l'abeille frêle
A la taille de guêpe
Au corsage de crêpe
Aux longs vols de rebelle
Elle est celle que j'aime
Se mirant en extase
Dans les plus beaux des vases
Avant qu'ils ne la sèment
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 24/09/2017
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Commentaires
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Posté le 24/09/2017 à 03:51:47
Posté le 24/09/2017 à 03:57:37
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Merci à vous pour votre enthousiaste commentaire ! Oui, je glorifie toute femme ainsi par ce poème, c'est une invitation à aimer, vous m'avez bien lue ! Pour être franc toutefois, ce texte est fictif. Mais cela ne change rien à l'affaire ! |
jacou  |
Posté le 24/09/2017 à 08:18:51
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Dur à croire que c'est fictif, tant cela semble sincère, authentique ! Je l'ajoute dans mes favoris, j'adore sa forme en miroir et les petits vers courts qui en disent beaucoup. Rien que cette phrase "Elle est celle que j'aime" est si tendre en bouche que c'en est un délice. Merci beaucoup Georges ! |
grêle  |
Posté le 24/09/2017 à 08:27:18
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Merci beaucoup Marine de placer ce texte dans tes favoris ! J'ai rêvé pour cet automne, ça réchauffe. |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 10:13:43
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très beau |
marinette  |
Posté le 24/09/2017 à 10:19:57
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Merci Marinette, je suis honoré. |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 13:13:45
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En un mot : Envoûtant ! Bonne continuation à vous Jacou. |
| Siaska |
Posté le 24/09/2017 à 16:33:10
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Merci Siaska. |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 18:21:05
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Très beau et la comparaison avec l'abeille laborieuse mais dangereuse parfois donne à réfléchir. |
| TANGO |
Posté le 24/09/2017 à 18:25:21
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Merci vivement Tango pour avoir trouvé un angle d'approche du poème qui m'avait échappé à l'écriture. C'est bien vrai, l'abeille est travailleuse et ne se laisse pas faire avec qui l'agresse. |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 22:34:21
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Elle est celle que tu aimes, elle est celle qui a de la chance. Tantôt une fleur dans un vase ? tantôt une femme dans un rêve ? Elle est celle que tu as choisi et aussi fine soit-elle, elle te le rendra bien ! Mais te l'a-t-elle promis !? Bravo Jacou ! Ouf ! Voilà un commentaire égal à moi-même lol. Superbe poème, il va rejoindre mes favoris...Tu devrais en écrire plus souvent des comme cela. |
| suane |
Posté le 24/09/2017 à 22:45:05
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Elle est celle qui de son venin, t'a empoisonné, de son parfum t'a envoûté, de sa beauté t'a charmé. Un petit bonus...lol. |
| suane |
Posté le 24/09/2017 à 22:55:13
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Merci à toi Suane pour tes mots. J'ai fait un rêve, où j'ai vu une abeille me frôler, fine et frêle avec sa taille de guêpe (!), et l'amour vole tel la flamme que l'incendie soulève et perpétue, l'amour vole dans les cœurs et se pose où il veut, faisant son miel de nos vœux et abaissant les volontés les plus fières aux solitudes lassées. Elle ne m'a rien promis du tout, car en réalité elle n'existe pas, elle traverse ma vie dans ce rêve, la fine abeille ouvrière jamais lasse, elle... Je te remercie de placer ce nouveau poème, différent des autres, dans tes favoris, ton geste m'émeut, me touche car la vache ! m'émeut est un drôle de mot ! Mdr ! Je te promets donc d'en écrire plus abondamment, des petits airs comme celui-ci que tu viens de lire, ne serait-ce que pour te plaire encore et qu'ils aillent rejoindre possiblement tes favoris ! |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 23:01:57
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Merci pour ton petit bonus, chère Suane, il est bienvenu lol. Oh ! l'abeille n'a guère de venin, et si elle pique elle en meurt, croit-on. Sa beauté est charmante, j'aime la franchise de son sourire, ses yeux noirs et ses mèches sombres un peu folles... Quant à son parfum, comment le percevoir dans un rêve ? Il faudrait abattre les murs qui nous séparent de la réalité, franchir les distances, pour goûter enfin le miel de l'abeille... "Enfant, je voyais de l'or, et ne pus boire..." (Rimbaud) |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 23:12:53
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En fait, j'en déduis, que tu as rêvé de Maya !? Lol. |
| suane |
Posté le 24/09/2017 à 23:15:44
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Ouuiiii, Maya l'abeille, qui berçait mes rêves d'enfant très sage ! Mdr ! Et j'ai fait une déclaration à Maya, il n'est jamais trop tard lol ! |
| jacou |
Posté le 24/09/2017 à 23:28:15
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Tout à fait ! Lol. Un petit indice sur le parfum de l'abeille, tu en écris tous les jours ! |
| suane |
Posté le 24/09/2017 à 23:39:02
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J'ai trouvé ! J'ai trouvé ! Qu'est-ce que je gagne ? Mdr ! C'est la po...la popo...la poésie ! Lol. Parfum velouté, venin qui n'est point mortel mais captieux, beauté éternelle et fragrances élusives, la poésie est tout cela. Et puis, la quatrième strophe de ce poème évoque plus particulièrement une femme qui goûte et savoure la poésie (Elle aime les mots purs.../La part de l'art se mire"), c'est à elle que je m'adresse prioritairement... |
| jacou |
Posté le 25/09/2017 à 11:41:46
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Magnifique ! Une belle inspiratrice cette muse là ! Amitiés |
| Yuba |
Posté le 25/09/2017 à 11:45:31
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Merci à toi, Yubanca ! Peut-être qu'elle s'appelle Erato (muse de la poésie), qui sait ? Amitiés. |
| jacou |
Posté le 25/09/2017 à 18:08:32
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Qui veut connaitre le doux gout du miel ne doit pas avoir peur de l'abeille. Alors, si la passion parle de sa voix sucrée, il faut savoir braver l'abeille, car le miel, c'est elle! Le dard est juste là pour te dire "le veux tu vraiment?" |
| eliosir |
Posté le 25/09/2017 à 18:16:47
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Très bonnes interprétations, comme toujours, Eliosir. Il m'arde d'éprouver le dard de cette abeille... |
| jacou |
Commentaires
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