"LA ROSÉE DES ÉTOILES"
(à C.)
La rosée d'étoiles s'irisant sur la Rose
Comme le velours soulevé de l'univers
De toile tendue voilant d'impensables choses
Dépose en goutte un flux reliant d'Esprit ouvert
« Apparition » venant à « l'Aurore où tu nais »
Issue du silence éternel noyé des nuits
Où la conscience est niée d'un homme alliant années
Dans la voie de l'esprit ordonnant ses appuis
La rosace a ses sens enserrant ses secrets
Ronde autant qu'un astre qui prononce un destin
Inscrit dans un Ciel où le Créé par décrets
D'un chapelet des jours égrène chaque grain
Rosaire méditant la rose sans épines
De la Vierge Marie quand paraît la forêt
Et que nue sous ta saie tu soulèves la pine
D'un pin, offerte ainsi que la femme à l'orée
Orée d'une oraison que la fée faisait sienne
La noire rose image issue d'un fond ancien
Pour qu'un « jeune garçon » chaque jour lui revienne
L'homme mûr aux nuits de « Velours Noir » s'il est sien
« Nouvelle religion » qui te met aux genoux
De la peau soyeuse où bat son cœur ses chamades
Tu as l'adorant si Merlin dans lui renoue
De Viviane les charmes d'amours camarades
Essor d'un éros où l'Éternel en rosace
Fait danses dans les vies où Il convie en villes
Aux chants du Sacré honorant sa Sainte Face
Qui veille Amour humain dans ses débuts fragiles
Rose Noire de la tristesse romantique
S'accordant aux regrets adornant des tombeaux
Toi Tu l'irrigues de ta Vie si fantastique
Puissance d'un sourire ornant tout l'être beau
Rose Blanche en la bonté qui fait les familles
De Vénus à Marie si déesse est la Femme
- Les charmes des allées devenant les charmilles -
Piquée d'une épine égouttant sa rouge flamme
Rose Rouge a parure où la vie est de sang
Pétale enflammant par l'amour en son enclos
Deux cœurs refaits nouveaux tels des adolescents
Redon peignant sanguine sa dame "aux yeux clos"
La peine est dans le cœur son épine charnelle
Ta Rose de Sang dans son jardin angélique
A la violence ingénue d'un baume essentiel
Passée sur le jour triste et qui meurt féérique
Comme un tissu si soyeux de voix d'âme sœur
Recevant l'impulsion des forêts de ce monde
Offre à son tour le miel de son généreux cœur
Et noie toute douleur d'un parfum qu'elle inonde
Ma Rose aux épines des jardins fleurissants
Tu es fleuve de vie abreuvant mon espoir
Si je meurs tu donnes les gouttes de ton sang
Qu'une femme priant a dans son offertoire
L'âme est mariée qui rime et n'a pas ce « pourquoi »
Dont le mystique a dit toute rose fleurie
L'Amie est une Fleur s'ouvrant quand j'étais coi
Caresse adorable où une femme a ri
Enlaçant dans les jours épineux de l'hiver
Tes rives sans dangers à mon fleuve d'argent
Tu fais fluide aux transports l'amour qui est divers
L'Affection a figé qui s'afflige changeant
Tu fais jeune ton Temps par douce voix d'enfant
Tu arranges l'Espace en tes mains où les choses
Dans tes touches douces sont sauves d'un encan
D'infinie ressource tu fais métamorphoses !
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amitié
Publié le 26/12/2021
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Bsr Jacou ! Merveille ! avec tant de Symboles, de Messages divers .. BRAVO !!! Ta Plume explose ... :) Belle Dédicace à Lucy, Poétesse magique en ce Jardin .. Amitié, LyS .. |
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Lys-Clea |
Bonsoir Claire, je te remercie infiniment pour ton commentaire ! Tu perçois comme parfois il est ressenti que l'inspiration facilite la mise en relations de choses assez disparates, certes, mais quand cela tient à cœur tout devient possible... J'ai écrit ceci les samedi et dimanche de Noël, à Saint-Raphaël, dans l'atmosphère la plus appropriée de sympathie générale qui porte... Je suis content de tes mots pour Lucy rose en ce jardin des poésies en bouquets. Amitié |
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jacou |