L'enfant tend le bras
vers l'eau de la rivière
risquant à tout moment
de choir dedans
De ses doigts étirés
il cherche à saisir
son amie la lune
qui dans l'eau est tombée
Belle amie que fais-tu dans l'eau
tu vas être trempée
viens à moi donner la main
que je te sorte du ruisseau
Que deviendraient mes rêves
si dans le lit de l'eau tu restes
parviendrais-je encore
à sentir ta douce caresse
Ta lumière éclaire la nuit
et chasse mes effrois
que feront les voyageurs
si tu ne protèges plus leurs pas
Avec qui partagerais-je mes sentiments
confidente amie nocturne
les étoiles sont si petites
elles seraient perdues sans toi
Viens belle lune
remonte dans le ciel
la grande horloge de la nuit
à besoin de son pendule
Écrit par hysard
L'écriture est une liberté, avec ses cris, ses douleurs, ses joies et ses sourires... http://lesmotslibres.legtux.org/
Catégorie : Amitié
Publié le 28/11/2011
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Commentaires
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Posté le 28/11/2011 à 09:46:18
Petit conte sympa qui montre l'éternel engouement pour cet astre que j'aime moi-même pour avoir partagé bon nombre de mes insomnies. Merci ! Bisous ! |
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Nighty |
Posté le 28/11/2011 à 10:59:45
Superbe. De l'amitié, de la tendresse, de la candeur et de l'innocence, tout pour nous faire oublier un instant la vie bassement matérialiste. | |
TANGO |
Posté le 28/11/2011 à 13:31:16
bonjour hysard, je ne me ferai peu bavarde, je dirai juste c'est sublimement magnifique, j'aime cette strophe : "Viens belle lune remonte dans le ciel la grande horloge de la nuit à besoin de son pendule" à très bientôt |
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marie-ange_old2 |
Posté le 28/11/2011 à 14:09:27
j'essaye de ne pas trop regarder les autres commentaires mais j'avoue que l'idée du conte m'est venue de suite ! j'aime bien l'idée des rêves et du lit de l'eau c'est bien trouvé :) alai-n |
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spock27 |
Posté le 28/11/2011 à 20:06:02
J'ai beaucoup aimé ce rapport de l'enfant à la lune. C'est un point de vue différent de celui de l'amant romantique que tu nous offres ici. Le topos du clair de lune est revisité avec l'inspiration féérique qu'elle insuffle à l'enfant. Ton poème m'a fait penser à la "Ballade à la lune" de Musset, reprise par Brassens. J'ai beaucoup aimé ce poème. |
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Harmonie |
Posté le 28/11/2011 à 21:04:51
Poème attendrissant, vraiment joli. | |
Khyhup |
Posté le 29/11/2011 à 08:01:34
Alfred de MUSSET (1810-1857) Ballade à la lune C'était, dans la nuit brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Lune, quel esprit sombre Promène au bout d'un fil, Dans l'ombre, Ta face et ton profil ? Es-tu l'oeil du ciel borgne ? Quel chérubin cafard Nous lorgne Sous ton masque blafard ? N'es-tu rien qu'une boule, Qu'un grand faucheux bien gras Qui roule Sans pattes et sans bras ? Es-tu, je t'en soupçonne, Le vieux cadran de fer Qui sonne L'heure aux damnés d'enfer ? Sur ton front qui voyage. Ce soir ont-ils compté Quel âge A leur éternité ? Est-ce un ver qui te ronge Quand ton disque noirci S'allonge En croissant rétréci ? Qui t'avait éborgnée, L'autre nuit ? T'étais-tu Cognée A quelque arbre pointu ? Car tu vins, pâle et morne Coller sur mes carreaux Ta corne À travers les barreaux. Va, lune moribonde, Le beau corps de Phébé La blonde Dans la mer est tombé. Tu n'en es que la face Et déjà, tout ridé, S'efface Ton front dépossédé. Rends-nous la chasseresse, Blanche, au sein virginal, Qui presse Quelque cerf matinal ! Oh ! sous le vert platane Sous les frais coudriers, Diane, Et ses grands lévriers ! Le chevreau noir qui doute, Pendu sur un rocher, L'écoute, L'écoute s'approcher. Et, suivant leurs curées, Par les vaux, par les blés, Les prées, Ses chiens s'en sont allés. Oh ! le soir, dans la brise, Phoebé, soeur d'Apollo, Surprise A l'ombre, un pied dans l'eau ! Phoebé qui, la nuit close, Aux lèvres d'un berger Se pose, Comme un oiseau léger. Lune, en notre mémoire, De tes belles amours L'histoire T'embellira toujours. Et toujours rajeunie, Tu seras du passant Bénie, Pleine lune ou croissant. T'aimera le vieux pâtre, Seul, tandis qu'à ton front D'albâtre Ses dogues aboieront. T'aimera le pilote Dans son grand bâtiment, Qui flotte, Sous le clair firmament ! Et la fillette preste Qui passe le buisson, Pied leste, En chantant sa chanson. Comme un ours à la chaîne, Toujours sous tes yeux bleus Se traîne L'océan montueux. Et qu'il vente ou qu'il neige Moi-même, chaque soir, Que fais-je, Venant ici m'asseoir ? Je viens voir à la brune, Sur le clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. Peut-être quand déchante Quelque pauvre mari, Méchante, De loin tu lui souris. Dans sa douleur amère, Quand au gendre béni La mère Livre la clef du nid, Le pied dans sa pantoufle, Voilà l'époux tout prêt Qui souffle Le bougeoir indiscret. Au pudique hyménée La vierge qui se croit Menée, Grelotte en son lit froid, Mais monsieur tout en flamme Commence à rudoyer Madame, Qui commence à crier. " Ouf ! dit-il, je travaille, Ma bonne, et ne fais rien Qui vaille; Tu ne te tiens pas bien. " Et vite il se dépêche. Mais quel démon caché L'empêche De commettre un péché ? " Ah ! dit-il, prenons garde. Quel témoin curieux Regarde Avec ces deux grands yeux ? " Et c'est, dans la nuit brune, Sur son clocher jauni, La lune Comme un point sur un i. |
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hysard |
Posté le 29/11/2011 à 11:45:15
une merveille;;;; "ils ont déjà tout dit,,, je conseille fort aux amoureux de l belle SÉLÉNÉ DE VOIR UN FILM DÉJA ANCIEN DES FRÈRES "TAVINI : ' Chaos film de cinq histoires magiques de luigi Pirandello il doit pouvoir se trouver en dvd | |
flipote |
Posté le 29/11/2011 à 11:49:48
CORRECTION : LES FRÈRES TAVIANI MERCI , HYSARD DE NOUS AVOIR MIS SOUS LES YEUXLE POÈME DE MUSSET EN ENTIER,,,, |
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flipote |
Commentaires
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