Bras ballants, enveloppé dans son t-shirt trop grand,
Cheveux longs tressés, dans un blond presque blanc,
Petite fille promène un grand cartable accablant,
Bien trop lourd pour ses frêles épaules d'enfant.
Sourire masqué, apparaissent quelques ridules,
Les yeux ne trahissent pas quelques incertitudes,
Un vent marin, balaye ses larmes de solitude,
Encore un été où règne en maitre la canicule.
Étourdissant, cet air poussiéreux, la gorge sèche,
Enivrant, comme ces chevaux promenant leur misère en calèche,
Désarmant, et pourtant les guerres incessantes ne cessent,
Combattant, jour après jour, en perdre la foi sans confesse.
Encore une journée, prémices d'une nouvelle nuit à venir
La boule au ventre, accepter le combat sans gémir,
Survivre au pire, les poings serrés, sans faillir,
Se réfugier dans les rimes de ses carnets d'écritures meurtris.
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