Les gargouilles abimées sous un soleil de pierre,
Le parvis brulant, L'eau qui s'évapore,
Dans ce désert calcaire d'arbres sans ombre,
Le calvaire éblouissant à l'intérieur sombre.
Sous la sècheresse, les murs se sont lézardés,
Les nuages ont grondé, Le ciel s'est déchiré,
Sous les trombes, l'eau s'est infiltrée,
Rivière en crue, Le cœur de l'homme s'est noyé.
Coup de semonce, le canon lâche sa bombe,
Sous le ciel noir, la pluie de poudre tombe,
Les yeux de l'enfant, fixe l'abime sans fond,
La main tendue, cherche l'aide dans un ultime frisson.
Dernier effort, la vie cherche son inspiration,
Peine perdue, la bouteille vide comme malédiction,
Éclat de verre, contre le sol dans une expiration,
Parquet en sang, l'homme s'endort dans l'absolu privation.
Quelques matins encore, entrevoir un espoir,
Quelques notes de la dernière chanson du répertoire,
Resonne et resonne encore sans le moindre désaccord,
Guitare sèche, simple vibration sans accessoire.
Berce la nuit, les yeux de l'enfant se ferment,
Dans le roulis, le corps abimé s'apaise,
Lumière verte, le soleil touche la mer à l'horizon,
Linceul noir, la nuit enveloppe le son du carillon.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Poésie à découvrir... | Poèmes de hugo13 au hasard |
Annonces Google |
Hugo ? | |
marinelise |
Marinelise ? | |
hugo13 |
La nuit noire, si linceul soit elle vient apaiser et colmater, un drap sombre mais qui recouvre les éclats de verre Joli |
|
Edelphe |
oui c'est moi et toi ?beau poème marine |
|
marinelise |
Bonsoir, Sombre est la Nuit ! Mais Demain, Eclaircie ? ... :) LyS .. |
|
Lys-Clea |