Perdre haleine, à la conquête d'une vie rêvée,
Les odeurs de thyms, envahissent le souffle coupé,
Les jambes tremblent, d'une course éphémère,
Le pousse dans l'abime, à la recherche d'une chimère.

Perdre haleine, à la conquête d'une vie rêvée,

A l'orée du matin, la brume épaisse des bois,
L'humidité le mouille, emplit son corps d'émoi,
Il court, pense en portant sa lourde croix,
La vie se casse, comme une coque de noix.

A l'orée du matin, la brume épaisse des bois

Une ligne droite, tel un chemin d'étoiles,
Enivre-toi, de son parfum presque ancestral,
Profitez avant qu'il ne s'efface de ta mémoire,
Depuis mille ans déjà, il raisonne en toi.

Une ligne droite, tel un chemin d'étoiles,

Dans cet instant, pour la toute première fois,
Vent debout, comme une armée d'autrefois,
Dans ses bras tu t'en es allé, le cœur apaisé,
Les pensées, tes funestes démons se sont envolés.

Dans cet instant, pour la toute première fois,

Perdre haleine, à la conquête d'une vie rêvée,
A l'orée du matin, la brume épaisse des bois
Une ligne droite, tel un chemin d'étoiles,
Dans cet instant, pour la toute première fois,
Enlacés, ils se sont embrassés…debout comme autrefois.