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Il est des choses que le temps n'effaçe pas.
Il est des choses que l'amour ne guérit pas.
Je hais l'aiguille sournoise qui tourne année après année,
Comme on aime le repos éternel que l'ombre amène à nos pieds.
D'avoir grandit trop vite, je me perds.
La réalité: pour moi une fatalité.
Petite, j'embuais mes yeux de larmes amères.
Maintenant, ce sont les regrets qui m'ont rattrapés.
Dans le miroir, flottent les fantômes du passé dans mes yeux.
Mon sourire: reflet d'une enfance trop vite vécue.
J'attends désespérément de l'aide d'un ange des cieux;
A défaut de l'utopie dévastatrice du déchu.
Faut-il vraiment tout détruire pour reconstruire un monde meilleur?
Alors, je devrais achever de me briser pour renaître à mon heure.
Doucement je m'enveloppe d'un linceul et attend que sonne le glas.
Chantent les morts mon requiem; je reviens à moi?
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Écrit par heaven
si le bonheur existe , nous avons oubliés d'en parsemer le monde
Catégorie : Triste
Publié le 31/05/2008
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Magnifique poème... |
pichounne ![]() |
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merci mon écriture me permet de survivre dans ce monde où souvent je me perds merci |
heaven ![]() |