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Je ferme la porte de chez moi,
Mes pensées fixent mes devoirs.
Ceux du salaire à la fin du mois,
Du futur que je ne peux savoir...
Â
Je tourne la clef, le moteur gronde.
Je pense à ceux qui dans ce monde,
A cause de mon formatage,
Meurent, résultat d'un non partage...
Â
J'aimerais pouvoir échanger
Ce pétrole contre à manger.
J'aimerais pourvoir penser
Sans pour autant rêver.
Â
Lors de cette bonne journée,
Je fis de bonnes affaires.
La boutique je la fais tourner !
Je suis loin d'en être fier...
Â
J'ai encore fait mon rôle,
Participé au pillage collectif.
D'une inconsciente farandole
Qui me pique à vif...
Â
Ils veulent être plus riches,
Ils en veulent toujours plus.
Ils ont un esprit en friche,
Un manque continu...
Â
Ils croient le bonheur dans la possession,
Ils courent, comme s'il n'existait pas.
Entre être et avoir, il faut faire une cession,
Le bonheur ne peut être possédé.
Il prend vie quand on s'y attend pas,
Et meurt quand nous le comprenons.
Puis c'est la joie qui naît,
Beaucoup sans délaisserons.
Â
Comportement incompréhensible, une personne qui sourit ?
Quand elle travaille, quand elle marche,
Sentiment transmissible, la joie n'a pas de prix.
Elle s'offre doucement, sans qu'on le sache.
Â
Cadeau qui peut, non nous faire oublier,
Mais nous aider à surmonter,
Ce beau merdier...
Non mérité ?
Â
Où nos dirigeants infâmes,
Nous ont plongé corps et âmes.
Â
La joie source d'espoir,
Est, ce que le soir
Est à la nuit,
Un changement
Qui vit
Doucement...
Â
Le lent éveil...
De mon regard
Qui s'émerveille
Ce soir...
Écrit par gouttedo
Si tu as une lueur d'espoir, nourrit la pour qu'elle embrase la terre !
Catégorie : Divers
Publié le 29/10/2008
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