Le vent du matin s'introduit sous le t-shirt trop large que je porte, un frisson remonte lentement dans mon dos. Une tasse brûlante dans les mains, je m'y cramponne et souffle tout l'air que contiennent mes poumons sur le liquide. Un tourbillon de vapeur s'en échappe et ma vision se trouble. Je recommence, puis recommence, c'est un filtre sur la réalité, qui l'atténue, la rend plus lisse, plus supportable. C'est la vitre entre moi et ce monde qui hurle, qui m'agresse les yeux.
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Commentaires
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Posté le 16/05/2019 à 22:20:42
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Époustouflant de maîtrise verbale, cette prose poétique rassemble des sensations qui me sont connues. J'admire cette écriture qui dénote un sens de l'observation et une tran scription exacte, non pareils ! Bravo Ginou, encore une étape de franchie ! |
jacou ![]() |
Posté le 16/05/2019 à 22:22:09
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Bravo Ginou pour ces belles pensées poétiques, écrire si bien si jeune c'est très prometteur... |
grêle ![]() |