J'ai suivi cette allée que nous suivions ensemble,
Et je me suis assis à l'ombre du vieux tremble,
A l'ombre du vieux tremble où nous aimions à être,
A l'ombre du vieux tremble où j'ai gravé nos lettres.
Un rossignol chantait sa chanson si charmante ;
La matière et la vie, fruit d'une intime entente,
Frissonnaient sous le son de son profond andante
Aussi je resongeais à tes gestes d'amante.
Te souvient-t-il, amour, de ce jardin paisible,
Sous les lauriers blancs ? Nous croyions tout possible,
Et nous trouvions en l'autre un appui qui repose.
Te souvient-il, Fanny, dessous ton voile blanc,
Quand nous étions tous deux, accoudés sur ce banc,
De ce jour merveilleux que ta bague suppose ?
Juin 2010
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Commentaires
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Posté le 29/03/2011 à 17:34:43
c'est magnifique | |
philomène |
Posté le 29/03/2011 à 19:51:11
c superbe tu a beaucoup d'imagination bravo |
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loumie |
Posté le 29/03/2011 à 20:41:36
Très beaux souvenirs poétiques ! amicalement Louann |
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louann |
Posté le 29/03/2011 à 20:46:10
Ce poème est Divin ! Je me demandais toutefois si " Te souvient t-il " était correct...? |
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Iloa |
Posté le 31/03/2011 à 22:56:54
Superbe! amitiés estrella |
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estrella |